• • « Décrocher de l’alcool grâce aux psychédéliques ». Encore une étude sur la psilocybine*.
  • « Anorexie : les récepteurs opioïdes en cause ». Une nouvelle piste thérapeutique.
  • « Quand le cerveau perd l’équilibre ». Le trouble bipolaire touche entre 650 000 et 1 650 000 personnes en France. Raoul Belzeaux* en fait une description claire et pointe le dérèglement du fonctionnement de l’amygdale* et notamment la faillite du frein préfrontal. Il explique le mécanisme d’action du lithium, mais signale que son efficacité est difficile à prévoir et présente les pistes étudiées pour mieux définir les profils répondeurs. Surtout il insiste sur le rôle très important des psychothérapies* (TCC*) et de la psychoéducation*.
  • « Les proches ont aussi le droit de souffler ». J’ai vraiment aimé le témoignage d’Hana Lévy-Soussan* qui intervient à La Maison perchée en tant que psychologue et pair-aidante*. Elle décrit de façon très claire et détaillée toutes les aides qui peuvent être proposées aux malades bipolaires (y compris l’utilisation des directives anticipées*) et insiste beaucoup sur l’indispensable distance thérapeutique à conserver pour aider le mieux possible iel malade (sans l’infantiliser) sans épuiser son entourage aidant et soulève une intéressante question concernant les applications qui détectent les signes avant-coureurs des phases dépressives mais peuvent déresponsabiliser iels malades.
  • « Le paradoxe des souvenirs enfin résolu ». Cet article explique comment la découverte du rôle de deux protéines spécifiques dans les synapses* cérébrales est fondamentale, tout en laissant le débat ouvert.
  • « L’homme a marché » sur la lune avant de comprendre son odorat ». Claire A. de March* nous présente l’état des connaissances sur l’odorat et ses 400 récepteurs ! Au passage elle explique pourquoi certain.e.s malades du Covid-19 n’ont pas récupéré totalement leur odorat d’avant (c’est aussi souvent le cas après certaines chimiothérapies et/ou radiothérapies).
  • « Marc, esclave volontaire de son travail ». Grégory Michel* présente un cas d’addiction au travail*. 

Au total : Peu d’intérêt, sauf si vous vous intéressez au trouble bipolaire.

• • « Un tatouage pour le GHB, quelle efficacité ? » Pascal Kintz* explique pourquoi cette nouveauté a peu d’intérêt.
  • « Qui accepte les données probantes ? » Yves Gingras* montre à quel point nous avons du mal à sortir de nos préjugés et donne l’exemple de l’ « efficacité » du port du masque pendant l’épidémie de Covid-19 !
  • « Douleur du cancer : cibler l’interface tumeur-système nerveux ». Je n’imaginais pas à quel point les relations entre les cellules cancéreuses et l’organisme sont complexes ! Bernard Calvino* détaille ces nombreux mécanismes et leur rôle notamment dans la douleur chronique liée aux cancers. Il présente ensuite trois voies de recherche prometteuses issues des nouvelles connaissances sur le rôle du facteur de croissance nerveux (NGF), du facteur de croissance endothélial vasculaire (VGEF) et du facteur de croissance épidermique (EGF), tout en en précisant les limites.
  • « Le secret de l’incroyable Lulu ».  Désossage scientifique d’un tour de foire. Et au passage l’occasion de briller en société…

Au total : Uniquement si vous vous intéressez à la physiologie de la douleur.

• • J’ai aimé lire cette petite bande dessinée assez originale et de bon niveau scientifique.
  • Rien de très nouveau, mais une bonne prise en compte de tous les aspects psychologiques de la douleur, sans pour autant négliger les explications neuroscientifiques.

Au total :  Un bon livre, facile à lire.