• Quand le trauma se transmet à travers les générations ». Une nouvelle étude retrouve des marqueurs épigénétiques* sur au moins deux générations.
• « Le simple fait de penser à la nature fait baisser le stress ! » D’où l’intérêt des posters de nature dans les salles d’attente…
• « Le thalamus, berceau de la conscience humaine ? » Une étude (sur 5 patients avec des électrodes intra cérébrales) montre que des régions du thalamus* non responsables du relais d’informations sensorielles sont impliquées dans l’émergence d’une perception consciente et que leur activation est plus précoce et intense que le cortex préfrontal*.
• « Desserts : pourquoi on craque à chaque fois. » Les relations entre les neurones POMC de l’hypothalamus* et le thalamus* paraventriculaire et leur rôle dans notre sécurité post-prandiale !
• « Pourquoi on procrastine ». Après avoir présenté le célèbre test du chamallow*, Grégoire Borst* définit la procrastination* et les structures cérébrales impliquées (cortex préfrontal* ventromédian, insula*, cortex préfrontal* dorsomédian, réseau du mode par défaut*), puis analyse les processus psychologiques en cause : pour les procrastinateurs le coût de l’effort diminue plus vite avec le temps que le plaisir de la récompense. Enfin il propose des pistes pour apprendre, progressivement, à moins procrastiner (que je vais tester !).
• « La procrastination est un problème de régulation émotionnelle ». Dans cet article Fuschia Sirois* explique que le blocage est moins dans le problème affronté que dans les émotions négatives engendrées et que pour elle la procrastination* est une stratégie d’évitement visant à réguler ces émotions négatives. Elle trace ensuite la frontière entre paresse et procrastination* et expose les concepts de prévision affective*, d’autoefficacité* et d’autocompassion* avant de proposer des solutions : examiner objectivement la tâche, la morceler, prendre de la distance et s’autoriser l’autocompassion*.
• « Si ! La curiosité est un vilain défaut ». Toujours provocateur Yves-Alexandre Thalmann* présente la curiosité contrefactuelle*et en explique les effets pervers…
• « Trouvez le déclic pour passer à l’action ». Jean-Philippe Lachaux* montre comment le cerveau se met en action et donne deux conseils pour le faire plus facilement : visualiser le résultat et imaginer le chemin qui y mène.
• « Notre conscience est sans influence sur nos actes ». Stéphane Charpier* explique que dans le cerveau le « potentiel de préparation motrice » précède d’une fraction de seconde la volonté consciente d’exécuter le geste et donc que ce n’est pas l’esprit qui commande au cerveau ! De quoi lancer de grandes réflexions éthiques et judiciaires…
  Au total : Si vous vous intéressez à la procrastination*

Le nouveau numéro est paru avec un dossier sur les vertus du jeûne, je vous en parle le mois prochain

• • « Violences sexuelles à l’hôpital : les hommes parlent ».  Quatre témoignages de médecins.
  • « La marche un super médicament ! » Eloge de cette saine pratique (à utiliser en prescription de tâche*) : nordique, afghane, randonnée… 12 page de conseils et d’explications.
  • « Que faire quand on a un problème avec l’alcool ? » Entre médicaments et psychothérapie, les conseils de Romain Gomet*.
  • « Êtes-vous réceptif à l’hypnose ? » Jean-Marc Benhaiem* s’est laissé entrainer à commenter un questionnaire de suggestibilité hypnotique élaboré par l’Arche*, en compagnie de Clément Apelian* du même institut ! Un choix contestable.
  • « Les alternatives aux médicaments contre l’anxiété ». Activité physique (marche ?), cohérence cardiaque*, méditation, yoga, relaxation, plantes…
  • « Le vaginisme n’est pas une maladie imaginaire ». Sylvain Mimoun* et Camille Tallet expliquent ce trouble sexuel et proposent leur prise en charge. Pour ma part j’ai aussi en tête l’abord proposé par Yves Halfon* pour les femmes ayant besoin d’un examen gynécologique indispensable à un diagnostic médical : reconnaissance du trouble et de sa légitimité, explication des raisons rendant cet examen très souhaitable, puis hypnose conversationnelle* en utilisant l’ami John* : « Voici des façons dont d’autres femmes ayant le même problème que vous ont réussi à le surmonter pour cet examen……….. Et vous qu’est-ce qui vous conviendrait ? »
  • « Que vaut la réflexologie plantaire ? » Rien de mieux que l’effet placebo*… et aucune preuve scientifique des soi-disant relations entre les zones du pied et les organes. Pseudo-science*.
  • « Je fais la paix avec mon assiette ». Un dossier de six pages avec les conseils de six scientifiques : psychiatre, psychologue, diététicien.ne, neuroscientifique. De bons conseils dont celui-ci (dû au Dr Jean-Philippe Zermati*) à faire quatre jours de suite (en vacances ?) : Se lever et attendre d’avoir faim (identifier la sensation) pour manger. (Prévoir toutefois un dîner léger le soir, même si la sensation ne s’est pas manifestée…).
  • « Diaphragme : le chouchouter pour déstresser ». Des conseils simples de respiration.

Au total : Rien de passionnant, surtout pas l’hypnose !

• • Comment vendre du papier sans trop se fatiguer grâce à des journalistes incompétents.
  •  ! Superficiel, creux, dépassé, trop détaillé ou pas assez… bref le modèle même de la revue idéale pour s’endormir sur la plage qui recycle vaguement des exercices de relaxation , de méditation ou d’auto-hypnose*.
  • Je vous conseille de lire l’encadré sur l’hypnothérapie qui est un bon exemple de notions dépassées depuis des décennies !

Au total : Achetez plutôt de la bonne crème solaire.

• • « Santé mentale : il est temps de prendre soin des femmes ! » Un excellent article qui décrit les spécificités des pathologies féminines, mais pointe surtout le grand retard dans leur étude et prise en charge, sans oublier d’évoque rle problème de la répartition de  la charge mentale*.
  • « Ce n’est pas la discipline qui malmène, c’est le manque d’amour ». Caroline Goldman* présente son dernier livre consacré aux enfants de 12-15 ans.

Au total : Un bon article sur la santé mentale féminine.

• • « Zoothérapie : les bienfaits de la thérapie assistée par les animaux ». Un excellent article qui explique parfaitement les mécanismes de cette thérapie. Manquent juste quelques références scientifiques (qui existent !).
  • « Désaturer » pour s’alléger ». Alicia Mangeot-Sandon* dénonce la surcharge cognitive et donne quelques conseils. Pour ma part je recommande la séance d’auto-hypnose* de la « Météo intérieure », apprise avec Pascale Chami*.

Au total : Uniquement si vous vous intéressez à la zoothérapie*.